L’homme, inconscient de son moi intérieur, partage ses journées avec des angoisses, des sensations d’inconfort, et surtout avec quelque chose d’indéfinissable, une impression de précarité… S’ensuit la tentative d’exorciser les angoisses cachées et les peurs insaisissables avec divers palliatifs, de s’étourdir ou de se garantir une sécurité à la fois externe et fictive. Avec l’accumulation de l’argent suivant l’éthique du profit, avec un ensemble de notions pour une érudition stérile, avec une position proéminente pour démontrer aux autres un certain pouvoir, avec l’immersion sans critique dans les rythmes convulsifs de la vie quotidienne, avec l’abus des drogues en déléguant aux pilules le contrôle des émotions, etc. Mais ce ne sont pas exactement les bonnes voies, et l’inconfort augmente. Il vaudrait mieux passer au crible l’intérieur de nous-mêmes et déchiffrer cet enseignement qui nous a été offert par les différentes religions depuis des temps immémoriaux, au-delà du voile de leurs apparences. Et dans les voies spirituelles, nous devons chercher ce “fil conducteur” qui nous permet de découvrir le sens de notre existence.

Mais il n’y a pas que les religions qui suggèrent le chemin. Il y a un autre moyen, de plus en plus répandu, de plus en plus commun, proche de notre vie quotidienne. Peut-être facile à découvrir, plus difficile à suivre. Elle peut nous offrir beaucoup, mais il y a aussi de nombreux pièges si elle n’est pas suivie avec beaucoup de sérieux. Je fais référence au spiritisme très “dénigré”. A ce courant de pensée et de recherche trop souvent incompris, ou confrontés à la superficialité. Clarifions d’abord quelques aspects essentiels.

Médiumnité populaire

Il est courant de considérer 1848 comme l’origine du spiritisme. Au contraire, elle a toujours existé dans l’histoire de l’humanité : en Egypte, dans l’Orient ancien, dans la tradition chinoise, en Grèce, à Rome, au Moyen Age, elle a pris les Indiens d’Amérique…. Un fait similaire au cas des sœurs Fox, par exemple (ce qu’on appelle officiellement la “naissance du spiritisme”), s’est produit à Londres au siècle précédent, en 1762. Un homme de lettres de l’époque, Samuel Johnson, s’en est occupé : dans une maison, des objets bougent et des coups sont entendus dans les meubles et dans les murs. Un dialogue typologique s’est instauré : l'”esprit” prétendait être une certaine dame Kent, tuée par son mari dans cette même maison il y a des années. Mais le langage typologique était déjà bien connu : le criminologue Cesare Lombroso cite le juge Mompreson qui l’utilise habituellement, et c’est 1662 ! Sans parler de l’interrogatoire typologique public, avec des centaines de témoins, mené par l’archevêque de Lyon, en février 1527.

Autres exemples : au début du XVIIIe siècle, un scientifique bien connu, Emanuel Swedenborg, “parlait” au défunt, en transe. Le philosophe Kant s’occupera aussi de lui. Frédérica Hauffe, mieux connue comme “la voyante de Prévorst” (nous sommes en 1820), a parlé avec des entités invisibles qui lui ont donné des nouvelles de l’au-delà :

Bonne réflexion sur ce site d’un medium lausannois : https://voyance-lausanne.ch/medium/