Expérience d’Astrologue

Il remarqua que, lorsque les distances angulaires de deux ou plusieurs planètes sont de 60″ ou de 120°, aucune perturbation magnétique n’était enregistrée et, par conséquent, la réception des ondes courtes était excellente. Ce résultat correspondait précisément aux aspects qui, en astrologie, sont considérés comme harmoniques, favorables et bénéfiques. Nelson constata en outre que les aspects correspondant à 150° et 135″ exerçaient aussi une influence sur la réception des ondes radio. Cette dernière découverte suscita un intérêt tout particulier puisque les astrologues de l’ancien temps ne les prenaient pas en considération, mais qu’on en tient compte aujourd’hui. Pour qu’une théorie soit dite scientifique, il faut qu’elle permette de prédire l’avenir avec certitude. Toutes les surprenantes corrélations établies par Nelson entre les configurations astrales et les réceptions d’ondes radio pouvaient fort bien n’être que le fruit du hasard. Il restait donc à savoir si Nelson pouvait, sur la base de ses résultats, prévoir de prochaines perturbations magnétiques. C’est ce qu’il fit ; et ses prédictions furent vérifiées dans 80 % des cas. Par la suite, il améliora ses méthodes en tenant compte des particularités de toutes les planètes et sa proportion de réussite atteignit le chiffre fantastique de 93 %. Nelson avait ainsi apporté la première preuve scientifique de l’influence possible des planètes sur la vie terrestre ; les affirmations des astrologues ne furent plus considérées comme insensées, mais ayant un certain fondement. Nelson ne fut pas le seul à faire ce genre de découvertes. D’autres scientifiques firent des recherches tendant également à étayer des principes astrologiques relatifs à l’influence du Soleil, de la Lune et des planètes sur les phénomènes terrestres et sur les hommes eux-mêmes.

  • Le Dr Rudolf Tomaschek, par exemple, qui était professeur de physique et présida notamment le Conseil mondial de géophy-sique, fit une analyse statistique de cent trente-quatre séismes de grande ampleur. Il remarqua que les positions des astres étaient liées de façon significative aux lieu et moment où se produisaient les séismes. Dans tous les cas, les « aspects séismiques » faisaient intervenir au moins l’une des planètes Jupiter, Uranus, Neptune ; en outre, plus le séisme était violent, plus grande était la possibilité de voir ces planètes dans des aspects tels que ceux traditionnelle-ment considérés comme néfastes, comme la quadrature. Le Dr Tomaschek était un adepte de l’astrologie, si bien qu’en dépit de ses titres universitaires ses résultats furent accueillis avec scepticisme. Au contraire, les travaux du Dr A.K. Podshibyakin ne subirent pas le même sort. Celui-ci, médecin soviétique, cons-tata une étonnante corrélation entre les phénomènes physiques du Soleil et les accidents de la route en Union soviétique. Les résultats du Dr Podshibyakin, publiés en 1967, reposaient sur des statistiques établies pendant plusieurs années à la faculté de médecine de Tomsk. Il en ressortait que, le lendemain d’une éruption solaire correspondant à un orage magnétique à la surface du Soleil, le nombre des accidents de la route augmentait forte-ment et était parfois même quatre fois supérieur à la moyenne quotidienne. Le Dr Podshibyakin nota que cette relation entre les éruptions solaires et les accidents de la route ne se limitaient pas à l’Union soviétique, mais que ce phénomène avait également été observé par des chercheurs en République fédérale d’Allemagne. Il tenta de l’expliquer en se fondant sur le fait connu qu’une éruption solaire produit un énorme rayonnement ultraviolet susceptible de modifier l’atmosphère de la Terre.
  • Le Dr Podshibyakin émit l’hypothèse que ces rayonnements influaient sur l’organisme en ralentissant son activité. Mais cette hypothèse ne peut être avancée pour expliquer des effets encore plus étranges exercés par le Soleil et la Lune sur la vie terrestre et ces effets étonnèrent et déconcertèrent les savants qui en furent témoins. L’un d’eux est le Dr Frank A. Brown, professeur de biologie à la Northwestern University. Au cours des vingt-cinq dernières années, Brown et son équipe firent des recherches sur les « horloges biologiques », c’est-à-dire sur les rythmes internes que suit toute vie sur la Terre. Ces horloges se manifestent de diverses manières, depuis la cadence régulière du sommeil et du réveil des êtres humains, jusqu’aux légers mouvements nocturnes de certaines plantes. On s’efforça de trou-ver des explications sur la nature de ces rythmes biologiques, pensant qu’ils constituaient la réaction des êtres humains à l’ionisation de l’air, ou encore suggérant que chaque organisme possédait un mécanisme propre de la mesure du temps, c’est-à-dire une horloge biologique au sens strict du mot. Aucune de ces explications ne contentèrent le Dr Brown. Il lui fut, par exemple. impossible de découvrir un mécanisme selon lequel l’ionisation de l’atmosphère pouvait commander l’activité délibérée et sensée des rythmes de la vie. De même, il ne put trouver. dans le corps humain. d’organe physique pouvant servir d’horloge mécanique. Les conclusions furent étonnantes. Tous ces phénomènes suivaient des cycles rythmiques qui n’étaient pas provoqués par une horloge interne, mais par des influences astrales, particulièrement celles relatives au Soleil et à la Lune. A titre d’exemple, les rats vivant dans des conditions déterminées et enfermés dans des cages obscures étaient deux fois plus actifs lorsque la Lune était au-dessus de l’horizon que lorsqu’elle ne l’était pas. Ils semblaient sen-tir instinctivement à quel moment la Lune apparaissait et agissaient différemment, tout en ne la voyant pas. Le comportement des huîtres fut tout aussi surprenant. Dans leur milieu naturel, les valves des huîtres s’ouvrent et se ferment au rythme des marées : à marée haute, elles s’ouvrent pour se nourrir, et, à marée basse, elles se ferment pour ne pas sécher.

Comme les marées sont provoquées par l’attraction de la Lune et du Soleil, on a toujours pensé que le mouvement des marées était seul responsable de l’ouverture et de la fermeture des valves d’huîtres. Personne n’avait jamais osé avancer l’idée que les huîtres réagissaient directement au Soleil et à la Lune. Pourtant, Brown constata que c’était sans doute le cas. En effet, le Dr Brown avait retiré quelques huîtres du littoral atlantique des États-Unis pour les mettre dans des récipients ne laissant passer aucun rayon de lumière, ni du Soleil ni de la Lune ; puis il les avait emmenées à son laboratoire d’Evanston, dans l’Illinois, à quelques milliers de kilomètres de la mer. En moins de quinze jours, les huîtres s’ouvraient et se fermaient non plus au rythme qu’elles suivaient dans l’Atlantique, mais à celui des marées si Evanston avait été au bord de la mer. Qu’en est-il pour les humains ?