Le signe des Gémeaux est extrêmement intellectualisé ; il ne tend que d’une manière très relative vers la sexualité, lui préférant une
conception intellectuelle, mentale, cérébrale de l’amour. A partir de la notion d’adolescence, voyons comment se développe, chez le natif des Gémeaux, le sentiment amoureux et l’appel du sexe.

L’attitude du Gémeaux devant l’amour peut n’être d’abord qu’une réaction de pure curiosité. C’est ce sentiment de curiosité qui fait du Gémeaux un grand amateur de flirt. Pour lui, seule l’émotion vive est intéressante et cette émotion n’existe que dans les commencements d’une aventure amoureuse.
Les joies viennent les premières, et puis les peines, et ensuite l’oubli des unes et des autres. Il n’y a plus qu’à recommencer. Dans la dualité du signe, on a pu trouver deux types de natifs :

  1. Ceux qui vont se livrer à ce jeu de la chasse à l’émotion neuve
  2. Ceux qui ont une grande crainte de ce genre de vie, qui se replient sur eux-mêmes et qui refusent l’amour parce qu’il peut les faire souffrir.

Le Gémeaux, qu’il appartienne à l’un ou à l’autre de ces types, est toujours un instable et un hésitant dans le domaine amoureux. Il reste toujours craintif, que ce soit dans l’un ou dans l’autre cas. Le Gémeaux peut se livrer d’autant plus facilement à cette chasse à l’aventure qu’il est essentiellement mobile et adaptable, qu’il a donc juste les qualités requises pour rendre faciles les nouveaux contacts.
Aimer, pour un Gémeaux, c’est suivre la méthode des petites collégiennes qui sont amoureuses par deux d’un professeur, homme ou femme, peu leur importe, l’essentiel n’étant pas dans le problème sexuel. Cependant, chez les adolescentes il n’est question que d’amour platonique, même s’il prend les formes de la passion. Chez l’adulte, la situation est moins compréhensible parce que le monde des adultes ne veut pas comprendre et souvent voit des complications là où le Gémeaux ne voit qu’une pure simplicité. Ce sont des objections traditionnelles qui peuvent se périmer d’un jour à l’autre, si l’on considère les tentatives de vie communautaire au sein des-quelles elles trouvaient leur place. Remarquons au passage que ce n’est pas le problème passionnel qui a fait échouer les petites communautés mixtes, mais d’autres écueils, comme par exemple la provenance des ressources, le partage des tâches. Le Gémeaux amoureux s’adapte volontiers au rythme de l’autre, partage tout naturellement ses intérêts et ses joies, ses problèmes et ses travaux. Il entre complètement dans sa vie et tend à devenir son double, adoptant ses goûts et ses habitudes. Il y ajoute facilement les mêmes préoccupations intellectuelles, ce qui sert de prétexte à des rencontres où le sentiment amoureux reste sous-jacent et limité comme le souhaite ce grand enfant qu’il est encore —, les autres occupations, le travail que l’on partage, demeurant seuls en évidence. Il va sans dire que ces traits de caractère ne concernent que les Gémeaux à l’état pur et que les types mixtes, à cause de l’influence d’un ascendant, peuvent éventuellement réagir d’une manière très différente ; ils peuvent aussi évoluer et montrer des changements de caractère à différentes époques de leur vie ou de leur destin.