Tomber amoureux déclenche dans le cerveau humain une série de réactions neurochimiques particulières qui, parfois, de la simple jalousie, peuvent transformer l’amour en obsession et même en psychose.

Mais que se passe-t-il vraiment dans l’esprit d’un amant ?

En tombant amoureux (la première phase de l’amour), le cerveau est bombardé par une série de produits chimiques libérés par l’hypothalamus, tout comme ce qui se passe après la prise de cocaïne. Pour cette raison, “être malade par amour” n’est pas seulement une sensation perçue par l’amant mais c’est ce qui se passe réellement dans le cerveau. Certaines hormones, en effet, sont très directement impliquées dans l’amour et son évolution conduisant au passage de l’amour aux phases les plus critiques, comme l’obsession et la psychose.

L’euphorie typique de l’amant se justifie par une augmentation du taux de dopamine alors que la réduction de la sérotonine est à la base de l’obsession.
La vasopressine et l’ocytocine, d’autre part, sont responsables de la possessivité fréquente de l’amant et le romantisme, généralement typique des premiers stades de l’amour, est déterminé par l’augmentation du facteur de croissance nerveux (NGF). Ces processus chimiques déclenchés dans le cerveau ont pour but, en termes darwiniens, de contribuer à la conservation et à l’évolution de l’espèce car ils poussent les individus à rester unis. Une fois expérimenté, on ne peut plus se passer d’amour comme on le fait lorsqu’on prend de la drogue. Tous ces facteurs déclenchent donc des mécanismes d’une formidable valeur évolutive.

Le passage de l’amour à la psychose est déterminé par autant de causes physiologiques. Le cerveau de l’amant, en effet, a une plus grande activation des zones déléguées aux émotions et une fonctionnalité moindre des zones rationnelles (comme dans le cas du cortex préfrontal). En même temps, une zone de l’amygdale responsable de la peur est inhibée : d’ici, donc, tout le comportement irrationnel de l’amant (et pas seulement) et le courage typique de l’amour maternel sont expliqué. Partant de l’hypothèse que ces événements physiologiques du cerveau sont maintenus même chez l’adulte, l’amour est ce “petit garçon” dont personne ne peut échapper et la perte de l’amour est la défaite de cette partie la plus irrationnelle.

La jalousie, l’obsession et la psychose sont les causes dérivant de la peur de la perte de cette irrationalité appelée “amour”. De là, on peut comprendre comment, dans les phases les plus critiques de l’amour, il est indispensable d’avoir recours à l’aide psychologique et psychothérapeutique.

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