Êtes-vous allé en Amérique latine et avez-vous bu de l’eau de noix de coco ou des jus de fruits fraîchement préparés ? Pourquoi n’avez-vous pas exporté ces habitudes, alors que vous avez exporté la coca-cola pleine de produits chimiques qui trompent notre palais et qui peuvent même dissoudre un morceau de viande immergée dans la même boisson, ou les eaux modernes ajoutées avec des éléments chimiques afin de leur donner du goût ? L’eau pure, bue depuis des millénaires, n’est-elle pas suffisante pour notre palais et nos désirs ? Qu’est-ce qui nous arrive ?

Derrière tout cela, il y a des désirs et des ambitions qui manœuvrent le monde, le commerce ; et ils conditionnent nos perceptions (avec la publicité) et, par conséquent, ils conditionnent notre psyché, nos actions et notre volonté. Nous avons cessé d’être libres, au sens profond du terme.

Un homme de 43 ans d’origine européenne, marié et père de deux enfants, est en train de mourir d’une crise cardiaque lors de rapports sexuels. Ses amis ont essayé d’empêcher sa femme de savoir où il était mort et dans quelles conditions. Rien d’aussi transcendantal, mais il nous permet de réfléchir à nouveau sur notre vie. Chaque jour, plus de 1,5 million d’Espagnols achètent du sexe. Pourquoi avons-nous tous une vie cachée, ou des aspects que nous ne voulons pas que quiconque sache ? Pourquoi nous trompons-nous et nous trompons-nous nous-mêmes ? Le but de la vie est-il de nous tromper psychologiquement ou de comprendre notre réalité et d’abandonner notre esclavage psychologique ? Est-ce que nous gouvernons tout ce que nous faisons et ce qui nous arrive ?