Une des réalités les plus redoutées par l’homme est la mort, ou plutôt la mort du corps. L’homme inconscient ne connaît pas, en fait, la différence entre la mort physique et la mort de l’âme. Pour un homme normal, la seule mort qui existe est celle du corps, celle qui met fin à toute une vie, celle à laquelle il n’y a pas de remède et à laquelle on ne peut échapper.

La peur de la mort, profondément enracinée dans l’être humain, n’est pas vraiment une peur naturelle pour l’homme. L’âme qui s’incarne, en effet, connaît la vie dans l’esprit et comprend le cycle de l’existence, elle conserve, pour ainsi dire, la conscience que la vraie vie appartient à l’âme et que la mort du corps est seulement un passage dans le cycle de l’existence. La peur de la mort est plutôt une peur acquise, née des enseignements et des pressions culturelles auxquels l’être humain est soumis dès sa naissance. Elle n’a donc rien à voir avec le caractère naturel du processus de vie et de mort auquel, par sa nature même, l’être humain est destiné.

COMMENT NAÎT LA PEUR DE LA MORT

Le très jeune enfant, chez qui un esprit profondément enraciné dans certaines croyances et idées ne s’est pas encore développé et qui est donc encore très proche de la conscience de son âme, n’a pas un instinct contre la mort, ne la craint pas. L’être humain ne naît pas avec la peur de mourir et ne considère pas la mort comme un ennemi ou quelque chose à éviter. Combien de fois les enfants le demandent naturellement ! Combien de fois posent-ils des questions sur Dieu ? Et combien d’autres fois traitent-ils de questions importantes dont ils n’ont jamais fait l’expérience dans leur vie, qui peuvent en quelque sorte justifier leurs questions et leur curiosité ! Les enfants semblent posséder la sagesse et les connaissances anciennes et les vivre avec une telle naturalité qu’il semble presque qu’ils jouent, qu’ils rêvent.

Cela se produit parce que les très jeunes enfants ne sont pas encore corrompus par leur esprit et ses superstructures, ce qui permet à leur conscience, leur âme, de circuler librement, d’être.

Malheureusement, même l’enfant le plus chanceux, celui qui a la grâce d’avoir des parents plus conscients, se heurte tôt ou tard à la société, à la culture dominante, à la religion, à des convictions profondément enracinées et à des idées socialement acceptées et partagées dans la société où il vit. Lentement, chaque enfant s’éloigne de son être le plus profond pour se structurer sur une personnalité basée sur les indications d’un esprit qui se remplit progressivement d’idées, de concepts, de valeurs, de pensées, d’attentes et de points de vue.

C’est précisément à ce moment crucial, où l’esprit grandit et l’ego se structure, que l’être humain perd peu à peu le contact avec son monde intérieur et développe anxiétés, peurs, attentes, attachements. C’est à ce moment que naît la peur de la mort, la réalité la plus redoutée par l’ego humain, qui y voit la fin de son existence. Dès notre plus jeune âge, en fait, on nous apprend à considérer la mort comme la fin de tout, quelque chose de terrible, à éviter et à enlever le plus possible à temps et, au fil des ans, on apprend à ne pas en parler, comme si le fait de ne pas en parler pouvait d’une certaine façon éviter le danger. Quand vient le temps pour un enfant d’arrêter, malgré lui, de s’interroger ou d’interroger les autres sur la mort, il a déjà introduit en lui l’opinion partagée que la mort est une chose horrible dont il faut avoir peur.

CAR L’EGO CRAINT LA MORT

La mort représente donc la plus grande peur pour l’être humain, car elle terrorise l’ego qui contrôle la vie humaine. Cependant, ce qui fait naître cette peur, c’est une peur encore plus grande, qui découle de la plus grande tromperie de l’esprit humain.

L’esprit est créé par Dieu clair et parfait, afin qu’il soit un instrument qui accompagne l’homme dans la connaissance, la sagesse, la croissance, et donc dans l’expérience de la vie humaine. L’esprit a la capacité de résoudre des problèmes pratiques et théoriques, l’esprit peut comparer, choisir et ensuite diriger sur ce qui est juste, l’esprit connaît et gère les besoins, les besoins de la vie humaine. Dans l’esprit, les compétences et les talents dont une personne a besoin pour survivre sont développés.

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