Le Taureau est le deuxième signe du Zodiaque. Le premier signe, le Bélier, possède un caractère essentiellement masculin. Le Tau-reau est un signe féminin. Cela ne veut pas dire que les hommes natifs de ce signe sont efféminés, loin de là ! Le caractère du Bélier est primaire, celui du Taureau est secondaire. Le Taureau reçoit des impressions et des sollicitations et les « rumine » avant de se mouvoir. Cela ne nuit ni à sa force ni à ses dualités intellectuelles : c’est simplement une autre façon d’être, un autre style.

Charme, délicatesse et jalousie

Natif et native du signe zodiacal du Taureau possèdent dans tous les cas un grand charme personnel. Le charme est un élément de la personnalité qui se distingue de la beauté avec laquelle il a peu de rapports. Les signes du Zodiaque ne sont pas plus dispensateurs de beauté qu’ils ne le sont d’intelli-gence ; ils répartissent d’autres éléments. Les natifs (nous incluons toujours dans ce pluriel les natives) du Taureau ont beaucoup de sensibilité et apprécient les plaisirs de la chair ; cela, pourtant, reste exprimé dans un style direct, radicale-ment éloigné de toute perversion compliquée. Nous ne rangeons pas dans ces perversions l’homosexualité car elle est involontaire. Chez l’homme de ce signe, la chair féminine constitue en toute simplicité un avant-goût du paradis, tandis que chez les femmes, on décèle une  passion spontanée pour les hommes de belle stature, de physique avantageux et de lèvres gourmandes. Les Taureau, hommes et femmes, sont presque toujours à la fois jaloux et coléreux. Cela peut donner des mélodrames affreux ou simplement de bonnes querelles de ménage retentissantes, au sortir desquelles on se livre à des séances de réconciliation qui sont capables de souder définitivement une union si besoin était.

Un épicurien, une épicurienne !
On peut dire que, dans les profondeurs de l’âme d’un natif du Taureau, s’entremêlent des instincts et des tendances obscures qui jamais n’apparaissent au grand jour. Cela se masque très bien sous un grand respect des marques extérieures de la morale et des bons usages. Il arrive même que l’on rencontre des natives de ce signe qui, avec l’âge, exagèrent cet amour des apparences morales et deviennent confites en dévotion et en bonne moralité, plus superficielle que sincère, car les sentiments tortueux ne les gênent pas. Il faut cependant considérer que Vénus déploie une grande activité dans ce signe. L’influence de cette planète apporte au personnage, homme ou femme, un goût délicat qui est inné, le sens de l’élégance, l’amour du confort, le désir de réunir autour de soi les éléments d’un foyer réellement apaisant, heureux, facile, agréable, avec de la beauté, de la chaleur, une bonne nourriture, de bons livres, de la belle musique, toutes choses qui font la vie douce et plaisante. On accorde au signe zodiacal du Taureau deux caractères qui le stigmatisent et expliquent son action sur ses natifs. D’abord, le fait d’être un signe de Terre. Il s’agit de l’élément le plus dense des quatre qui sont : le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Le Taureau dépend de l’élément le plus consistant. C’est aussi le plus solide et le plus stable. Par ailleurs, il est un signe fixe. Ces diverses indications se retrouvent dans la personnalité du natif. Le Taureau est un signe cristallisant, qui condense les énergies printanières et pousse vers leur réalisation toutes choses en formation. La mise en train est réalisée par le Bélier, dispensateur de la chaleur. Dans le même mouvement, le Taureau ne peut pas être un caractère primaire ; il est un continuateur, et non un novateur. Le natif du signe a un caractère plus réfléchi que spontané. Chez lui, les impressions et les informations perçues par les sens s’inscrivent lentement, pénètrent dans les replis de la mémoire et s’y gravent profondément ; elles n’influent sur le psychisme qu’après avoir été analysées.

L’importance du passé

L’importance donnée au passé est bien l’une des conséquences directes évidentes du caractère secondaire de la psychologie du Taureau. On peut dire que le Taureau regarde et considère ce passé plus facilement qu’il ne se tourne vers l’avenir. C’est encore un trait de caractère par lequel il se différencie du Bélier. Le natif du signe du Taureau est un être sensible, qui se laisse docilement marquer par ses émotions. Une blessure morale, un chagrin ont sur lui des effets de longue durée. Il n’oublie pas. Et quand il pense avoir oublié, son subconscient reste encore soumis à son passé. Pour un Taureau, tout est durable. Ses attitudes intellectuelles comme ses sentiments. S’il se fâche, il met longtemps à revenir sur cette réaction et faire la paix avec lui n’est pas chose rapide. Il persiste dans la mauvaise humeur comme, ensuite, il persistera dans le regret de cette mauvaise humeur. S’il a des remords, il les a pendant longtemps. Mais il a autant de persévérance dans ses bons sentiments : son amitié est longue, constante. Son dévouement ne cesse pas vite ; il n’est pas facile à décourager et il persévère dans ses entreprises. Il a des habitudes et il y tient : rien ne le contrarie comme de modifier l’ordre établi du déroulement de sa journée ; il n’apprécie pas les improvisations. Il peut supporter les affronts sur l’instant, puis, comme si l’impression pénétrait lentement en lui, tout à coup, il éclate et proteste. Beaucoup plus tard, la blessure peut se rouvrir inopiné-ment, révélant qu’en fait elle ne s’est jamais cicatrisée. Sur le plan physiologique, le Taureau est classé « lymphatique-nerveux ». Certains auteurs décrivent le natif du Taureau comme un individu aux formes massives : c’est une impression intellectuelle. Il est des Taureaux volumineux mais il en est de fins, de déliés, selon des éléments secondaires influant sur leur complexion.

Un être avide et sain
L’instinct du Taureau est surtout fait du goût de vivre, de self-défense, d’une avidité étrange de posséder le monde tout entier, et d’une grande facilité d’épanouissement de la vie individuelle ; cela s’accompagne d’un certain désir de sécurité, et, par-dessus toute chose, de la recherche du confort. Un natif du signe du Taureau est avant tout un être moralement et physiquement sain. Il se sent en contact avec l’universelle nature et il participe ardemment au cycle des saisons. Il aime suivre ses instincts et, sur le plan de la sexualité, ceux-ci sont assez impérieux. Il a généralement une grande ardeur sexuelle. Les instincts qu’il a tendance à suivre sont de capter, de prendre, d’attirer, d’absorber, de digérer. Tout cela se définit par l’importance de la bouche. Le Taureau n’est pas sans avidité réelle ni gourmandise. Il aime absorber et il aime gagner ; il lui arrive d’être très âpre au gain. Il veut posséder et de préférence de la terre. Cela le rassure. Il convoite, il envie, il désire. Le Taureau adopte la même position sur le plan affectif car sa nature forme un tout homogène. En amour, il est avide et particulièrement jaloux. Il faut qu’il enveloppe, qu’il attire, qu’il conquière, qu’il absorbe. C’est un envoûteur. Lorsque les planètes Jupiter et Mars sont présentes dans son ciel de naissance, elles favorisent ces tendances.

Le physique du Taureau
Le visage du natif du Taureau affecte souvent une forme susceptible de s’inscrire dans un trapèze plus large en bas qu’en haut. Les mâchoires sont développées, donnant une grande importance à la bouche. Le front est large, le nez droit et large, les yeux grands, saillants et écartés. L’ensemble de la personne est bien en chair, de construction solide et forte, avec un cou épais et de larges épaules. On distingue trois types physiques du Taureau. On a le type « vache », qui est d’un naturel lymphatique, avec une morphologie convexe : le bas du visage, le front et le ventre sont proéminents. En second lieu; on a le type « boeuf », moins lymphatique, plus calme que mou. Il est laborieux, tenace et fort. Ses traits sont moins convexes. Le bas du visage est large, mais avec la charpente maxillaire énergique. Le front est bombé, mais haut et découvert ; enfin les volumes du corps sont de muscles plus que de tissus graisseux.

Enfin, on a le type « Taureau » pur, vif, brusque, musclé, sanguin, puissant, passionné et coléreux. Étant donné l’existence de ces trois subdivisions d’un même type, on n’a plus lieu de s’étonner de découvrir parmi les natifs du Taureau des natures en apparence très diverses et des personnes physiquement très différentes et bien loin de ressembler à l’animal symbolique. On dit qu’on reconnaît facilement dans la rue le natif du Taureau à la seule vue de sa démarche. S’il est accompagné, le Taureau coupe sa marche de brusques arrêts et de pauses pour accentuer ses paroles ; mais s’il va vers un but précis, avec un horaire déterminé, il adoptera une allure ferme et régulière d’un bout à l’autre de son trajet. Il a la démarche traînante. Il y ajoute une tendance presque constante à baisser la tête, gardant le regard presque toujours fixé au sol et présentant non seulement le front, mais souvent le dessus de sa. tête. Il semble donner au sol une grande importance et vouloir s’y appuyer et s’y enfoncer à chaque pas. Sa poignée de main est chaude, accueillante, bienveillante. Chez la femme, la voix est douce et très agréable, charmante.