.. L’homme est composé de trois éléments, le corps, l’âme et l’esprit. L’âme est enfermée dans une sorte de corps éthérique qui dirige les processus vitaux : ce corps, après la mort, suit l’âme pendant quelque temps, puis disparaît lentement. L’âme, dans l’au-delà, passe par des phases de perfection toujours plus grandes.

Et de nouveau, en 1844 toujours avant l’avènement officiel du spiritisme – l’une des personnes qui s’affirmaient, en intervenant par la transe, prédisait une possibilité future d’une importance extraordinaire :

“Le temps est venu pour les hommes d’être convaincus, sur la base des faits, de l’existence et de la survie de l’âme.

Le temps du Medium

L’avènement d’une ère imminente où l’humanité tout entière aura reconnu la possibilité de communiquer avec les esprits des morts, et où ces communications seront librement pratiquées dans toutes les régions du monde : une ère de transformation et de renouvellement pour le progrès des peuples. (2)

Souvent, au lieu du terme spiritisme, on préfère le mot médiumnité, pour plus de “neutralité sémantique”. Comme lorsque nous nous cachons derrière des euphémismes pour nous cacher des aspects de la réalité qui nous causent un certain bouleversement. Mais qu’entend-on, en substance, par phénomènes médiumniques ? Le mot médium, et ses dérivés, est généralement attribué à l’interprétation spirite. Mais l’interprétation d’une phénoménologie se fait après son observation. Par conséquent, le terme devrait prendre un sens purement descriptif du phénomène, et non un sens interprétatif. Par médianes, j’entends donc les phénomènes intellectuels (écriture automatique, transe dite d’incorporation…) et les phénomènes physiques paranormaux (mouvement des objets, lumières, parfums, contributions, ectoplasme, voix directe, psychophonie, etc.) qui montrent cependant une modalité précise dans leur sortie. Tant au cours d’une réunion de personnes (session médiumiste), qu’individuellement, elles ont la particularité d’apparaître dirigées par un testament étranger aux personnes présentes (qui se manifeste souvent comme une Entité Guide, une personne décédée, ou autre). De plus, le sujet médium semble indispensable pour la production de ces phénomènes.

Comment est-ce possible ?

Comme nous l’avons mentionné, l’interprétation suit. Il existe d’innombrables hypothèses et théories sur les manifestations médiumistes, mais toutes peuvent être rattachées – en synthèse extrême – à deux grands groupes : les dramatisations plus ou moins inconscientes, soutenues par des phénomènes psi ; ou les interventions “externes” à l’être humain. Cependant, il ne fait aucun doute que la médiumnité est une porte ouverte sur ce qui est encore largement inconnu. Mais il serait extrêmement insensé de chercher une cause mesurable : à notre niveau empirique, une hypothétique “quid transcendante” ne pourrait avoir de valeur ni comme cause matérielle (parce que la “substance” n’est pas définissable) ; ni comme cause formelle (également la “forme”, le “modèle”, est indéterminé) ; ni comme cause efficace (parce que le rapport causal est créé quand il est traduit en fonction des quantités mathématiques mesurables). Au lieu de cela, on peut prendre en considération le concept de la cause finale, c’est-à-dire la fin pour laquelle quelque chose arrive. Et ce n’est pas un hasard si la caractéristique récurrente de la phénoménologie médiumiste est la directive éthique et le finalisme didactique.

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