Histoire de Maylan Vraie Medium

Mais elle venait avec une autre partie à sa vie liée à des souvenirs de moi. Elle montra des images où elle lisait. Elle parla surtout d’un livre qu’elle et son mari m’avaient donné quand j’avais une dizaine d’années et qui m’avait ouvert le .chemin vers la médiumnité. Dans mon cours, personne n’était au courant que j’écrivais un livre et que ce message était en lien avec mon ouvrage. C’était un signe d’encouragement, car dans cette période-là, j’avais peu de temps pour écrire et je me sentais aussi un peu démotivée. Ainsi, ma grand-mère maternelle était venue à quatre reprises en communication avec des personnes différentes, et à chaque fois elle avait amené d’autres preuves de sa présence, toujours en lien avec le message.

L’apprentissage des messages est de longue haleine, car il n’y a pas un modèle type. Simplement, en chacun grandit la faculté de laisser de plus en plus la parole au monde spirituel. Lors des séances de médiumnité, il n’y a pas un moment pour les preuves et un autre pour les messages. Au contraire, tout se mélange de manière subtile, ainsi au début les informations concernant le défunt sont plus présentes, elles vont ensuite se mêler avec les renseignements touchant la vie du consultant et c’est au travers des ces différentes paroles qu’émerge le message. C’est pour cela qu’aucune preuve amenée par le monde spirituel n’est anodine. En dehors de la médiumnité professionnelle, il y a des messages du monde spirituel qui peuvent être à la fois simples et complexes. Pourquoi simples : parce que dans notre vie de tous les jours une quantité incroyable de ces messages sont là qui nous guident. Très sou-vent nous n’en sommes pas conscients et pourtant nous les utilisons.

On les trouve par le biais de livres, de conversations anodines, à la télé, dans notre vie de tous les jours simplement. Pourquoi complexes : parce que nous partons du principe que nous devons forcément recevoir un message pour quelqu’un. Cela en général nous réconforte dans notre bonne opinion de nous-mêmes. Nous nous proclamons messagers. Dans ma vie de tous les jours, beaucoup de gens ont des messages pour moi. Dernièrement j’ai reçu un appel de ma traductrice à qui on avait trans-mis une communication pour moi. Elle m’expliqua que Maria qui organise mes cours en Espagne avait eu au téléphone une personne de Lausanne qui avait reçu du monde spirituel un message pour moi. Pour me transmettre ce message il avait fallu passer par trois intermédiaires plus une traduction. Dans le genre compliqué, on ne fait pas mieux! Je pense que mes guides sont un peu plus intelligents que cela et vu qu’autour de moi en Suisse il y a des médiums, ils auraient pu faire plus simple. Je crois sincèrement que recevoir un message pour quelqu’un qui n’a rien demandé est un peu utopique et je pense que le monde spirituel n’a rien à voir avec ce type de message. Les messages du monde spirituel induisent une notion de responsabilité. Cela n’est pas à prendre à la légère, au contraire. Car même en consultation et en travaillant avec des preuves très concrètes ma responsabilité est engagée, car je parle au nom d’un esprit. Alors, sortie du contexte de la médiumnité professionnelle, je n’ai aucune envie de trans-mettre des messages aux gens. Quand je reçois des messages en dehors de mon travail, ils me concernent essentiellement et personne d’autre. Souvent ces messages sont des prises de conscience sur ma vie. Chaque communication avec le monde spirituel est un éveil pour intégrer sa destinée. Voici quelques exemples de messages qui deviennent philosophie de vie.

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