Attirance physique très forte ? Que faire ?

Motivations inconscientes, puissantes et pas toujours amicales en amour ? Cela existe !
Ces motivations sont complètement inconscientes, donc elles opèrent aussi indépendamment (ou même en opposition) à ce que nous voulons au niveau conscient ; par exemple :

  • Même si un homme veut être fidèle, il ressent toujours le besoin de faire l’amour avec d’autres femmes.
  • Même si une femme n’a aucune intention de procréer, elle ressent une attirance sexuelle pour un homme ayant de bons gènes, ou riche en ressources.
  • Même si une personne aime son partenaire, elle éprouvera toujours du désir pour d’autres personnes ayant de bons gènes (et surtout ceux de meilleure qualité que son partenaire).
Attirance physique très forte ? Que faire ? L’amour c’est compliqué très souvent !

Il est évident que notre volonté peut s’opposer à ces pulsions instinctives, mais il ne faut pas sous-estimer leur pouvoir et le fait que, étant inconscients, nous sommes souvent amenés à faire des choix relationnels dont nous ne connaissons pas la (vraie) raison. De plus, il n’est pas logique de juger ces pulsions d’un point de vue moral : nous sommes responsables de nos actions, bien sûr, mais pas des émotions qui surgissent spontanément (et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle).

Il est à noter que ces motivations n’ont en aucun cas pour objectif le bonheur de l’individu. La nature, pour ainsi dire, nous ” utilise ” pour se reproduire, que cela soit bénéfique ou non pour l’individu (les grossesses non désirées ou les trahisons en sont de bons exemples).
Cela nous amène à deux observations :

  1. Il est bon de réfléchir aux raisons de l’attirance pour quelqu’un : elle n’est pas toujours bonne pour notre vie ou notre bonheur, surtout si elle ne découle que d’une pulsion évolutive.
  2. Il ne faut pas prendre l’attraction comme un signe de compatibilité ou de compréhension avec l’autre : l’attraction physique (mais aussi certains engouements) indique une compatibilité biologique, non au niveau de la personnalité (et surtout quand elle s’accompagne d’une forte passion, généralement un signe de pulsions inconscientes).

Les influences culturelles en amour ?

Dans la Grèce antique, le corps masculin était très apprécié pour sa beauté (beaucoup plus que le corps féminin), et souvent montré nu ou presque nu : par exemple aux Jeux Olympiques ou dans les œuvres d’art. Inversement, dans l’Angleterre victorienne (19e siècle), période particulièrement puritaine, non seulement les jambes des femmes étaient couvertes, mais même celles des tables : en conséquence, les hommes s’excitaient rien que de voir une cheville de femme.
Je cite ces exemples pour indiquer à quel point les coutumes et les goûts esthétiques peuvent être influencés par la culture, et ces coutumes varient selon les lieux et les époques. Par exemple, l’attrait pour la minceur (surtout féminine) est assez récent (les années 1960), et limité aux pays occidentaux ou développés : les peintures des siècles passés (comme celles de la Renaissance) nous montrent des modèles ronds et ” beurrés ” de beauté féminine ; même à l’époque moderne, dans les pays du Moyen-Orient ou en Inde, les grosses fesses sont considérées comme très attirantes chez une femme. Pourtant, dans le passé, un teint laiteux était considéré comme attrayant, aujourd’hui nous trouvons un bronzage séduisant.

Nous ne respectons pas toujours nos goûts
Le facteur culturel peut ne pas sembler très influent car chacun aime se croire maître de ses propres idées et décider par lui-même. En fait, une grande partie de ce que nous pensons et voulons est influencée par des sources externes (le marketing et la publicité dépensent d’énormes sommes d’argent à cette fin même). Pour cette raison, les modèles ou modes esthétiques que notre culture propose (ou impose), nous influencent plus que nous ne le pensons.

    Par exemple, de par leur nature, les hommes sont attirés par les courbes féminines (indice de santé et de fertilité), et non par les corps sous-alimentés (indice de santé médiocre). Pour ceux qui ont du mal à le croire, je rappelle qu’avant le 20ème siècle, les femmes dans l’art (donc les modèles idéaux) ont toujours été représentées de façon curviligne, parfois considérablement. Pourtant, à notre époque, les hommes peu sûrs d’eux, influents ou conformistes, auront tendance à préférer les femmes minces (voire à nier leurs propres instincts), car en elles le besoin d’approbation sociale est dominant : plus qu’une impulsion érotique (saine), leurs choix sont induits par le besoin égoïste de montrer au monde qu’ils ont la ” bonne ” femme à leurs côtés (selon les tendances actuelles).
    Du côté féminin, j’observe comment certaines ” modes ” (épilation masculine, abdominaux sculptés, circoncision aux États-Unis) influencent de nombreuses femmes, qui déclarent une forte préférence (ou aversion) pour des caractéristiques qui, quelques décennies auparavant, n’étaient pas considérées comme pertinentes. Il semble évident que ces choix ne sont pas dictés par des goûts innés, mais par ce qui est ” en vogue ” en ce moment.

Ce type de personnes peut avoir honte de leurs partenaires lorsqu’ils n’adhèrent pas aux canons officiels, même si en privé ils ressentent pour eux une attirance et un transport érotique ; il n’est pas exclu qu’ils les quittent à cause de la désapprobation exprimée dans leur cercle social. Il ne faut pas oublier que le besoin d’approbation sociale est profondément enraciné en nous, au point de nous amener à nier notre vraie nature.
Si nous voyons des contradictions dans ce que nous ressentons pour notre partenaire, ou si nous le voyons différemment lorsque nous sommes en public et en privé, peut-être devrions-nous nous demander si nous avons été influencés par la mode ou par des opinions communes.

Un article proposé par Elif une love coach très efficace !