Témoignage d’un client de 2015 que nous avons aidé. Publication avec son accord !

J’ai commencé à en vouloir à mon père quand j’ai réalisé que j’étais, bon sang, comme lui. Tout s’est passé étape par étape, comme c’est évident et comme cela arrive si souvent dans les relations entre les gens. Encore plus entre les membres de la famille, encore plus entre les pères et les fils.
Je ne supporte plus mon père ! Je ne sais pas si je comprends bien ce qui participe à la détérioration d’une relation aussi essentielle et sacrée. Bien sûr, il y a les soi-disant faits concrets, mais je soupçonne que ce ne sont que des symptômes. En tout cas, ça arrive. Ça m’est arrivé et je ne suis pas le premier, je ne serai pas le dernier. Chez les écrivains, la ligne et la bibliographie sont longues et variées. Il y a ceux qui portent cette bosse décisive tout au long de leur vie et de leur carrière, ceux qui la jettent sans vergogne dans leurs écrits. Ceux qui le contournent.
Je ne supporte plus mon père ! J’ai compris, ce oui, que certaines personnes peuvent simplement, même si c’est terrible de le déclarer dans un sujet similaire, cesser de se vouloir les unes les autres. Même les amours réussies sont maintenant vues à travers un verre opaque. Souriant, au mieux.
Lorsque j’ai appelé Antoine du site voyante.ch il m’a d’abord aidé à maîtrisé mes émotions pour que le fait que je ne supporte plus mon père ne pourrissent pas ma vie ! Ensuite Antoine m’a aidé à comprendre que j’avais beaucoup d’attente auxquelles mon père ne faisait pas attention. J’ai vu avec Antoine comment faire à mon père des demandes claires. Antoine m’a aussi expliqué comment lui donné des chances de répondre à mes demandes pour améliorer notre relation.
Étant adulte, je l’ai poursuivi avec férocité, quittant la maison tôt, m’autodéterminant par le travail et une maison à moi. Surtout, l’indépendance économique convoitée que je voulais m’émanciper instantanément, m’a obligé à traiter avec deux personnes que je n’avais traitées jusqu’alors que par ouï-dire. Moi et lui.
On a arrêté de se supporter. En prétendant être complices dans les années à venir, même après des kilomètres, nous n’avons fait que prolonger un abandon pénible. Douloureux, oui. Tout le monde aurait besoin d’un père et de caresses. Mais vous pouvez traverser le monde sans en avoir un, en relativisant votre malheur. J’attends que ça soit enregistré, ça ne l’est jamais. Inexorablement, toutes les personnes proches de ” celui qui a une mauvaise relation avec son père ” finissent par avoir affaire à son père. Souvent sans même l’avoir rencontré. On peut passer tant d’années à essayer d’identifier les défauts, à aller (ou non, comme dans mon cas) à l’analyse, à boire dessus. Pleurer. Au moment de l’âge adulte, il arrive souvent d’observer les activités humaines à la manière des scientifiques, en se retirant du chemin de l’égosolidarité et en embrassant la raison. C’est une bonne méthode. Un monde dans lequel on marche parfaitement avant, avec des soucis, des peurs, des joies insignifiantes. Et quel plan se déplace à la place, presque détaché de vous. On l’atteint en faisant une large boucle et en regardant vers l’extérieur, et on commence à se regarder bouger à l’intérieur aussi. Un personnage de plus.
Le même personnage auquel vous vous êtes habitué au fil des ans, et maintenant vous ne pardonnez pas un pas sans avoir à le signaler. Le pourquoi. Le pourquoi. Les indices qui disent qu’il a tort. Comment peux-tu ne pas voir ça ! Si c’était un de vos amis, ou une star de cinéma, vous sauriez exactement quoi dire et lui conseilleriez de le prévenir. Mais c’est toi.
Bien sûr, vous pouvez donner les bulletins de notes. Où me suis-je trompé ? Face à vos nombreuses erreurs ! Et c’est un exercice rassurant, car il vous emmène de plus en plus vite dans la direction que vous avez voulue, recherchée, probablement plus définitive et encore plus confortable. Au revoir.
Comme lorsque dans les mariages qui commencent à additionner les années ensemble, vous êtes atteint par ces pensées sphériques et donc parfaites, même si insaisissables : je laisse tout. La vie est ailleurs. Peut-être bien. La bifurcation entre la décision de se faire macérer ou de se faire macérer dans son propre mètre carré est fondamentale. Je me suis tourné vers l’individualité. Le mien et le sien.
On s’est dit les pires mots et on a vomi sur les rancunes et les frustrations de l’autre. Nous avons alors cessé de faire cela aussi, dans une solitude bruyante attendant d’avoir raison. Je suis convaincu que c’est un connard, il l’est probablement. Deux positions qui auraient pu être résolues avec l’intention mutuelle de se rejoindre au milieu. On se dit : d’accord, tu as été (ou “j’ai été”) un connard, mais à partir de maintenant ça suffit, comportez-vous comme le monde et l’Histoire nous le demandent. On n’en avait pas besoin, on le voulait. Ça peut sembler étrange, mais c’est comme ça. Vous pouvez décider de participer à un désespoir, à une lutte pour atteindre un but. Ou tu ne peux pas et vivre dans l’embarras.
Nous devrions écrire un livre de regrets dans lequel nous devrions affronter chaque carrefour du côté droit, qui est presque toujours celui que nous n’avons pas décidé quand nous le pouvions. Mais ce serait un livre écrit sans âme et sans fureur, si faible. Il y a des livres faibles qui grimpent dans les hit-parades et gagnent des prix, c’est vrai. Mais vous choisissez la vie et vous choisissez l’erreur, ce qui est plus difficile que d’aimer ou de haïr un père, parce qu’avec des sentiments simples et définitifs tout est plus rapide. Dans les zones grises, la littérature s’insinue toujours, et la vraie littérature n’est jamais placée là où vous êtes trop à l’aise. C’est ce que nous demandons aux vraies vies. Y compris la mienne.
Que vous soyez un homme ou une femme notre équipe de voyance spécialiste de toutes sortes de problèmes de vie vous aidera à résoudre le fait que vous ne supportiez plus votre père !

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